![](https://brandsouthafrica-com.b-cdn.net/wp-content/uploads/2002/09/6iXqFnpC.jpg)
L’Afrique du Sud est l’un des marches emergents les plus prometteurs et elabore au monde, offrant une association unique entre des infrastructures economiques tres developpees de rang mondial et une economie de marche emergent dynamique.
C’est aussi l’une des economies les plus avancees et productives d’Afrique.
Voici quelques raisons de faire des affaires en Afrique du Sud :
- Des politiques economiques saines
- Un contexte juridique et commercial favorable
- Des infrastructures de rang mondial
- L’acces aux marches
- La porte de l’Afrique
- La reforme commerciale, les accords de libre-echange
- Le prix des affaires en Afrique du Sud
- Faire des affaires est facile en Afrique du Sud
- Des competences industrielles, des technologies de pointe
- Competitivite
Des politiques economiques saines
Depuis le retablissement de la democratie en 1994, l’economie de l’Afrique du Sud est passee par une transformation structurelle avec la mise en place de politique macroeconomiques visant a promouvoir la concurrence nationale, la croissance et l’emploi et a augmenter l’ouverture de l’economie sur l’exterieur.
Les principales reformes economiques ont donne naissance a une stabilite macroeconomique. Les taxes ont ete reduites, les prix ont baisse, le deficit fiscal a ete maitrise et les controles des echanges assouplis.
Les depenses publiques ont aussi ete restructurees au profit des services sociaux qui contribuent a une meilleure qualite de vie pour tous les sud-africains.
La Banque Centrale d’Afrique du Sud et la Banque de Reserve d’Afrique du Sud conservent leur independance vis-a-vis du gouvernement. Le programme de la banque axe sur l’inflation a eu des resultats positifs, le taux d’interets s’est stabilise et la devise se maintient a des niveaux concurrentiels. L’inflation a la consommation avoisinait environ 4,6 % en 2006 contre 9,8 % en 1994.
Le gouvernement a clairement indique que les investissements etrangers etaient les bienvenus en Afrique du Sud et que des politiques en faveur des investisseurs supportaient les declarations publiques.
En 2005, le gouvernement commença a formuler une nouvelle strategie pour stimuler le taux de croissance economique a 6 % du PIB d’ici 2014 et reduire le chomage. La mise en place de cette strategie, impliquant des investissements publics a grande echelle dans les infrastructures, les petites entreprises et le developpement des competences ainsi que des interventions visant des zones specifiques de l’economie, est en bonne voie.
Un contexte juridique et commercial favorable
L’Afrique du Sud possede un cadre juridique progressiste de rang mondial. Le droit commercial, du travail et des questions maritimes est particulierement developpe et les lois relatives a la politique de concurrence, aux droits d’auteur, aux brevets, aux marques et aux conflits sont conformes aux normes et conventions internationales.
Le caractere inviolable des contrats est protege par le droit coutumier et des cours independantes d’assurent du respect des droits et obligations commerciaux. L’independance du pouvoir judiciaire est garanti par la constitution.
Les systemes financiers de l’Afrique du Sud sont complexes, solides et bien reglementes. Les reglementations bancaires d’Afrique du Sud se classent parmi les meilleures du monde et ce secteur se classe dans le top 10 a l’echelle mondiale. Les banques etrangeres sont bien representees et les equipements de services bancaires electroniques sont etendus, la banque par Internet etant un facteur de croissance du secteur.
Le JSE Limited est la 20eme bourse du monde en termes de capitalisation du marche. Les regles du JSE et leur mise en application se basent sur les meilleures pratiques internationales et les systemes de negociation, reglement, transfert et enregistrement automatises du JSE sont equivalents a n’importe quel autre dans le monde.
Des infrastructures de rang mondial
Des infrastructures de niveau mondial, comprenant un reseau de transport moderne, une energie a des prix relativement bas et des equipements de telecommunication sophistiques.
Et celles-ci sont modernisees et agrandies de façon importante en preparation de la Coupe du Monde 2010 de la Fifa.
Le gouvernement a identifie des projets d’infrastructures massives comme pouvant etre des vecteurs de l’amelioration du taux de croissance economique du pays et de la creation d’emplois et le pays engage des milliards de rands pour que les investissements affluent.
L’acces aux marches
Situe a la pointe la plus australe du continent africain, l’Afrique du Sud est idealement placee pour un acces facile aux 14 pays formant la Communaute de Developpement d’Afrique Australe (SADC), dont le marche combine represente plus de 250 millions d’habitants, et les iles au large de la cote est de l’Afrique et meme les etats du Golfe et l’Inde.
L’Afrique du Sud sert aussi de point de transbordement entre les marches emergents de l’Amerique Centrale et du Sud et les nouveaux pays industrialises de l’Asie du sud et de l’est.
Les principales routes maritimes longent le littoral de l’Afrique du Sud dans l’Atlantique Sud et l’Ocean Indien et par ses sept ports commerciaux qui forment de loin le reseau le plus grand, le mieux equipe et le plus efficace du continent.
Ces ports sont des intermediaires pour le commerce entre l’Afrique et ses partenaires de la SADC et l’Union douaniere d’Afrique du Sud mais fonctionnent egalement comme des plates-formes pour un trafic en provenance et a destination de l’Europe, de l’Asie, des Ameriques et des cotes est et ouest de l’Afrique.
La porte de l’Afrique
L’Afrique du Sud est non seulement un marche emergent important mais egalement la condition minimale pour acceder a d’autres marches subsahariens. Le pays est frontalier de la Namibie, du Botswana, du Zimbabwe, du Mozambique, du Swaziland, du Lesotho et ses liens routiers et ferroviaires bien developpes offre la plate-forme et les infrastructures pour le transport terrestre jusqu’au cœur de l’Afrique subsaharienne.
De plus, l’Afrique du Sud possede sur place les competences en marketing et les canaux de distribution imperatifs pour toute entreprise commerciale en Afrique.
Le pays joue un role significatif en fournissant de l’energie, des secours, des transports, des communications et des investissements sur le continent. L’Afrique du Sud etait le plus gros investisseur dans le reste de l’Afrique entre 1990 et 2000, d’apres un rapport de 2003 de LiquidAfrica Research avec un investissement avoisinant 1,4 milliard de dollars US et totalisant 12,5 milliards sur dix ans.
L’Afrique du Sud est egalement une force dynamique au sein des 14 membres de la Communaute de Developpement de l’Afrique Australe (SADC) et a joue un role cle dans le developpement du Nouveau Partenariat pour le Developpement de l’Afrique (Nepad), le programme de renouveau socio-economique de l’Union Africaine.
L’Afrique du Sud est egalement une force dynamique au sein des 14 membres de la Communaute de Developpement de l’Afrique Australe (SADC) et a joue un role cle dans le developpement du Nouveau Partenariat pour le Developpement de l’Afrique (Nepad), le programme de renouveau socio-economique de l’Union Africaine.
La reforme commerciale, les accords de libre-echange
Depuis la signature de l’Accord General sur les Tarifs et le Commerce en 1994, l’Afrique du Sud est devenu un acteur du systeme des echanges mondiaux et une serie de reformes commerciales, incluant une reduction des tarifs et un programme de rationalisation, a ete mise en place.
L’acces au marche a ete ameliore grace aux accords de libre-echange avec l’Union Europeenne et la Communaute de Developpement de l’Afrique Australe (SADC) et la mise en place de la Loi de la Croissance et des Opportunites Africaines des Etats-Unis.
Au cours de ces dernieres annees, l’Afrique du Sud a aussi noue des relations solides avec des marches dans le reste de l’Afrique, de l’Asie et de l’Amerique Latine. L’alliance Inde-Bresil-Afrique du Sud (IBSA), creee en 2003, vise a augmenter les echanges entre les trois pays du niveau actuel d’environ 6 milliards de dollars a 10 milliards de dollars au cours de prochaines annees. Et le pays est devenu un partenaire essentiel en matiere de commerce et d’investissement de la Chine qui, au cours de ces dix dernieres annees, est devenu un acteur important sur le continent africain.
Le prix des affaires en Afrique du Sud
Le taux de change en Afrique du Sud en fait l’un des pays les moins chers pour les etrangers qui souhaitent y vivre et y travailler, surtout avec ses infrastructures de rang mondial et son niveau de vie eleve qui garantit la valeur de l’argent.
Les couts de l’energie en Afrique du Sud font encore partie des plus bas du monde et le pays est aussi favorable si l’on compare les prix du petrole avec un secteur prive et des multinationales petrolieres assurant le raffinage et vendant presque toutes les produits derives du petrole en Afrique australe.
Et les couts des telecommunications baissent. L’operateur de ligne fixe Neotel, qui a recemment obtenu une autorisation, a commence a donner un avant-gout de la concurrence a la societe publique Telkom. Le gouvernement prend des mesures afin de garantir une capacite large bande moins cher et plus largement accessible. Et des projets importants sont en cours pour installer des cables de fibre optique sous-marins le long des cotes est et ouest d’Afrique afin d’encourager les liens entre le continent et le reste du monde.
Le cout unitaire de la main d’oeuvre en Afrique du Sud est bien plus faible que celui des autres pays emergents, y compris le Mexique, la Hongrie, la Malaisie ou Singapour et la productivite de la main d’œuvre s’est grandement ameliore au cours de ces dernieres annees. Une legislation du travail coherente a contribue a une nette reduction des jours perdus suite a des actions revendicatives depuis 1994.
Le taux d’imposition des societes en Afrique du Sud, qui doit descendre a 28 % en 2008-2009, est favorable par rapport a celui d’un certain nombre de pays en voie de developpement, et les perspectives d’autres baisses sont bonnes.
Faire des affaires est facile en Afrique du Sud
L’Afrique du Sud s’est classee 35eme sur 178 pays dans le rapport Doing Business 2008 de la Banque Mondiale et de la Corporation Financiere Internationale, une enquete annuelle qui mesure le temps, le cout et les difficultes pour les entreprises a respecter les exigences juridiques et administratives.
L’Afrique du Sud s’est classees devant des pays developpes comme le Portugal (37) et l’Espagne (38), ainsi que devant des pays en voie de developpement importants comme le Mexique (44), la Chine (83), la Russie (106), l’Inde (120) et le Bresil (122).
Le rapport a place l’Afrique du Sud en neuvieme position pour la protection de ses investisseurs tout en notant des ameliorations importantes dans le domaine du lancement d’entreprises et de l’obtention de credits.
Des competences industrielles, des technologies de pointe
La croissance de la production industrielle de l’Afrique du Sud est bien au dessus de la moyenne des marches developpes.
La production industrielle du pays adopte de plus en plus les technologies, avec des secteurs de fabrication high-tech, comme celui des machines, de l’equipement scientifique et des vehicules motorises, ayant augmente la part de leur production depuis 1994.
La recherche technologique sud-africaine et ses normes de qualite sont reputees dans le monde entier. Le pays a developpe un certain nombre de technologies de pointe, notamment dans les domaines de l’energie et des carburants, de la production d’acier, de l’extraction profonde, des telecommunications et des technologies de l’information.
Competitivite
L’Afrique du Sud s’est classee 44eme sur 130 pays, devant l’Italie et l’Inde, dans l’indice de competitivite mondial du Forum Éonomique Mondial en 2007/2008. Le pays africain le mieux classe etait la Tunisie en 32eme position avec une note de 4,59. La note de l’Afrique du Sud, une moyenne des notes de 12 mesures de competitivite, etait de 4,42.
Un certain nombre de mesures d’aide a l’industrie a ete introduit depuis 1994 afin d’ameliorer la competitivite de la base industrielle d’Afrique du Sud. Celles-ci comprennent des mesures recentrees sur l’offre plutot que sur la demande (comme des programmes d’aide aux tarifs et exportations cheres).
Le gouvernement a propose des primes a l’encouragement pour les projets de fabrication a forte valeur ajoutee, une aide a l’innovation industrielle, un meilleur acces au financement et un environnement favorable pour le developpement des petites entreprises.
Des zones de developpement industriel ont ete creees a proximite des principaux ports et aeroports offrant des infrastructures de rang mondial, un aide douaniere et des reductions de taxes.
L’Afrique du Sud possede un regime de concurrence bien developpe et reglemente base sur les meilleures pratiques internationales. La Loi sur la Concurrence de 1998 a fondamentalement reforme la loi de la concurrence du pays, renforçant les pouvoirs des autorites de la concurrence en ligne avec les modeles de l’Union Europeenne, des USA et du Canada.
La loi impose plusieurs interdictions sur les comportements anticoncurrentiels, les pratiques restrictives (comme les prix fixes, deloyaux et les offres complices) et les « abus » des societes « dominantes » (societes ayant une part de marche de 35 % ou plus).
Les autorites de la concurrence surveillent l’application et le respect de la loi et les regulateurs d’etat supervisent les monopoles naturels et encouragent un acces universel aux services publics.
Derniere mise a jour de l’article : Aout 2008
SAinfo reporter. Sources (sites en langue anglaise) :